ETAT de MAL EPILEPTIQUE M
L'état de mal peut se produire avec tout type d'épilepsie
Clinique:
Age:
surtout après 60 ans.
la fréquence de l'état de mal épileptique augmente avec l'âge.
Définition:
crise d'épilepsie qui dure plus de 5 minutes.
ou des crises récurrentes sans reprise de la conscience au bout de 5 minutes.
bien distinguer l'absence de reprise de conscience et l'état confus post-critique.
une confusion mentale post-critique ne doit pas durer plus de 20 minutes.
Formes cliniques:
état de mal convulsif:
état de mal tonico-clonique, généralisé d'emblée ou secondairement.
état de mal partiel (focalisé).
état de mal tonique généralisé.
état de mal myoclonique généralisé.
épilepsie partielle continue.
état de mal non convulsif:
sans confusion (sensitif, visuel, aphasique, ..)
avec confusion: état de mal absence ou état de mal partiel complexe.
Le diagnostic peut être difficile:
en cas épilepsie sans convulsions.
ou au cours d'un coma, révélation d'un état de mal convulsif par l'EEG.
repérer les moindres mouvements anormaux des extrémités.
Complications:
oedème cérébral, anoxie avec séquelles cérébrales définitives.
insuffisance respiratoire par encombrement bronchique et bradypnée.
troubles hydro-électrolytiques.
dégâts cérébraux pouvant être irréversibles après 30 minutes de convulsions.
X à différencier d'une crise psychogène simulant un état de mal épileptique:
dans la crise psychogène le patient résiste à l'ouverture des yeux.
Examens complémentaires:
Electroencéphalogramme.
CRP.
Hémogramme.
Glycémie.
Natrémie.
Calcémie.
Magnésimie.
Dosage des antiépileptiques dans le sang.
Mais ils ne doivent pas retarder une hospitalisation.
Causes et corrélations:
Sous-dosage ou arrêt brutal d'un traitement antiépileptique (benzodiazépines, ..)
Intoxication alcoolique ou sevrage alcoolique ou prise d'une drogue (cocaïne, ..)
Accident vasculaire cérébral.
Tumeur du cerveau.
Traumatisme crânien.
Infection: méningite, encéphalite, toxoplasmose cérébrale.
Trouble métabolique: hypoglycémie, hyponatrémie.
Hypoxie.
Eclampsie.
Aggravation de la maladie sous-jacente.
Médicaments: bêtalactamines, céphalosporines, tramadol, ciprofloxacine, ..
Déficit en pyridoxine (vitamine B6) chez le nourrisson.
Ou pas de cause connue dans 1/4 des cas, parfois absence d'antécédent comitial.
Orientation thérapeutique:
Traiter l'étiologie:
Ce n'est pas toujours simple:
l'étiologie est souvent méconnue quand il s'agit d'une première crise.
Corriger les facteurs d'agression cérébrale:
hypoxémie.
hypercapnie.
hypotension artérielle ou hypertension artérielle.
trouble du rythme cardiaque
hypoglycémie.
hyponatrémie.
hypocalcémie.
Traiter la crise:
Vérifier la sécurité de l'environnement:
éloigner les objets pouvant provoquer une contusion.
Vérifier la liberté des voies aériennes:
relever le menton et propulser le maxillaire vers l'avant.
en cas de trismus essayer de placer un ouvre-bouche.
puis, si le patient est dans le coma, placer une canule de Mayo.
Corriger l'hypoxie:
placer un oxymètre de pouls.
assurer une oxygénation par sonde nasale ou au masque.
Surveiller les fonction vitales:
pouls, TA, rythme respiratoire, température.
Mettre le patient en position latérale de sécurité:
si on parvient à le maintenir pendant la phase d'agitation.
Faire une glycémie:
puis faire du sérum glucosé hypertonique intraveineux:
même sans connaissance de la glycémie habituelle.
Faire une injection de thiamine:
thiamine 500mg en iv.
pour compenser une carence éventuelle en vitamine B1.
A la 5e minute d'une crise d'épilepsie:
il ne faut pas laisser se prolonger l'état de mal épileptique.
plus le traitement est tardif et moins il est efficace.
clonazépam 1mg/1mL: 0,015 mg/kg à diluer en iv.
ou midazolam 5mg/mL,: 0,15mg/kg en im.
ou diazépam 10 mg, 1am en iv très lente, en 2 à 5 minutes, chez l'adulte:
mais les convulsions rendent la ponction intraveineuse difficile.
si l'injection iv est impossible, même dose par voie intrarectale ou en im.
arrêter l'injection en cas de signe de défaillance respiratoire.
une benzodiazépine en iv doit agir en 5 minutes.
Puis hospitalisation d'urgence:
si la crise ne cède pas 5 minutes après le diazépam.
même en cas de récupération, l'envoi aux urgences est justifié:
à cause des risques de récurrence.
le patient sera mis sous monitoring EEG.
Alerte
Crise d'épilepsie qui dure 5 minutes: ................................ benzodiazépine iv ou im Crise qui dure à la 10è minute: ......................................... appel du 15 2 crises consécutives, sans reprise de conscience: ..........appel du 15 Pour une 2è injection de benzodiazépine à la 10è minute demander l'avis du 15 |
Prévention des rechutes.
______________________________________________________________
clonazépam 0,015: Rivotril 1mg/1mL
midazolam 5mg/mL: Midazolam 5mg/mL
thiamine 500mg: Bévitine 500mg/10mL
diazépam 10mg/2ml: Valium 10 injectable
ETAT de MAL EPILEPTIQUE M
L'état de mal peut se produire avec tout type d'épilepsie
Clinique:
Age:
surtout après 60 ans.
la fréquence de l'état de mal épileptique augmente avec l'âge.
Définition:
crise d'épilepsie qui dure plus de 5 minutes.
ou des crises récurrentes sans reprise de la conscience au bout de 5 minutes.
bien distinguer l'absence de reprise de conscience et l'état confus post-critique.
une confusion mentale post-critique ne doit pas durer plus de 20 minutes.
Formes cliniques:
état de mal convulsif:
état de mal tonico-clonique, généralisé d'emblée ou secondairement.
état de mal partiel (focalisé).
état de mal tonique généralisé.
état de mal myoclonique généralisé.
épilepsie partielle continue.
état de mal non convulsif:
sans confusion (sensitif, visuel, aphasique, ..)
avec confusion: état de mal absence ou état de mal partiel complexe.
Le diagnostic peut être difficile:
en cas épilepsie sans convulsions.
ou au cours d'un coma, révélation d'un état de mal convulsif par l'EEG.
repérer les moindres mouvements anormaux des extrémités.
Complications:
oedème cérébral, anoxie avec séquelles cérébrales définitives.
insuffisance respiratoire par encombrement bronchique et bradypnée.
troubles hydro-électrolytiques.
dégâts cérébraux pouvant être irréversibles après 30 minutes de convulsions.
X à différencier d'une crise psychogène simulant un état de mal épileptique:
dans la crise psychogène le patient résiste à l'ouverture des yeux.
Examens complémentaires:
Electroencéphalogramme.
CRP.
Hémogramme.
Glycémie.
Natrémie.
Calcémie.
Magnésimie.
Dosage des antiépileptiques dans le sang.
Mais ils ne doivent pas retarder une hospitalisation.
Causes et corrélations:
Sous-dosage ou arrêt brutal d'un traitement antiépileptique (benzodiazépines, ..)
Intoxication alcoolique ou sevrage alcoolique ou prise d'une drogue (cocaïne, ..)
Accident vasculaire cérébral.
Tumeur du cerveau.
Traumatisme crânien.
Infection: méningite, encéphalite, toxoplasmose cérébrale.
Trouble métabolique: hypoglycémie, hyponatrémie.
Hypoxie.
Eclampsie.
Aggravation de la maladie sous-jacente.
Médicaments: bêtalactamines, céphalosporines, tramadol, ciprofloxacine, ..
Déficit en pyridoxine (vitamine B6) chez le nourrisson.
Ou pas de cause connue dans 1/4 des cas, parfois absence d'antécédent comitial.
Orientation thérapeutique:
Traiter l'étiologie:
Ce n'est pas toujours simple:
l'étiologie est souvent méconnue quand il s'agit d'une première crise.
Corriger les facteurs d'agression cérébrale:
hypoxémie.
hypercapnie.
hypotension artérielle ou hypertension artérielle.
trouble du rythme cardiaque
hypoglycémie.
hyponatrémie.
hypocalcémie.
Traiter la crise:
Vérifier la sécurité de l'environnement:
éloigner les objets pouvant provoquer une contusion.
Vérifier la liberté des voies aériennes:
relever le menton et propulser le maxillaire vers l'avant.
en cas de trismus essayer de placer un ouvre-bouche.
puis, si le patient est dans le coma, placer une canule de Mayo.
Corriger l'hypoxie:
placer un oxymètre de pouls.
assurer une oxygénation par sonde nasale ou au masque.
Surveiller les fonction vitales:
pouls, TA, rythme respiratoire, température.
Mettre le patient en position latérale de sécurité:
si on parvient à le maintenir pendant la phase d'agitation.
Faire une glycémie:
puis faire du sérum glucosé hypertonique intraveineux:
même sans connaissance de la glycémie habituelle.
Faire une injection de thiamine:
thiamine 500mg en iv.
pour compenser une carence éventuelle en vitamine B1.
A la 5e minute d'une crise d'épilepsie:
il ne faut pas laisser se prolonger l'état de mal épileptique.
plus le traitement est tardif et moins il est efficace.
clonazépam 1mg/1mL: 0,015 mg/kg à diluer en iv.
ou midazolam 5mg/mL,: 0,15mg/kg en im.
ou diazépam 10 mg, 1am en iv très lente, en 2 à 5 minutes, chez l'adulte:
mais les convulsions rendent la ponction intraveineuse difficile.
si l'injection iv est impossible, même dose par voie intrarectale ou en im.
arrêter l'injection en cas de signe de défaillance respiratoire.
une benzodiazépine en iv doit agir en 5 minutes.
Puis hospitalisation d'urgence:
si la crise ne cède pas 5 minutes après le diazépam.
même en cas de récupération, l'envoi aux urgences est justifié:
à cause des risques de récurrence.
le patient sera mis sous monitoring EEG.
Alerte
Crise d'épilepsie qui dure 5 minutes: ................................ benzodiazépine iv ou im Crise qui dure à la 10è minute: ......................................... appel du 15 2 crises consécutives, sans reprise de conscience: ..........appel du 15 Pour une 2è injection de benzodiazépine à la 10è minute demander l'avis du 15 |
Prévention des rechutes.
______________________________________________________________
clonazépam 0,015: Rivotril 1mg/1mL
midazolam 5mg/mL: Midazolam 5mg/mL
thiamine 500mg: Bévitine 500mg/10mL
diazépam 10mg/2ml: Valium 10 injectable