MUTILATION SEXUELLE de la FEMME (pas en France)
C'est une violation du droit à l'intégrité physique des filles et des femmes
Clinique:
Age:
chez des filles entre la petite enfance et l'âge de 15 ans.
plus rarement avant le mariage, après une naissance ou après un veuvage.
Examiner le sexe de toute fillette d'origine africaine, en présence des parents.
l'enfant peut ignorer qu'elle a été excisée, parfois même l'adulte ne le sait pas.
Importance des mutilations:
type 1) ablation du capuchon du clitoris, avec ou sans excision du clitoris.
type 2) excision du clitoris avec excision des petites lèvres (la + fréquente).
type 3) infibulation: ablation ou non des petites ou grandes lèvres et suture.
et toute autre torture, cautérisation, brûlure, scarification, concernant le sexe.
Complications à court terme:
douleur suraiguë, surtout lorsqu'il n'y a pas d'anesthésie.
hémorragies.
plaie du périnée.
dysurie ou rétention aiguë d'urines.
fistule vésico-vaginale ou recto-vaginale.
infection locale ou générale.
transmission d'un tétanos, du VIH, d'une hépatite, par instrument contaminé.
septicémie.
traumatisme dû à la contention de la patiente pendant l'intervention.
décès.
Complications psychosexuelles:
altération de la sensibilité sexuelle.
vaginisme.
frigidité.
rapports sexuels douloureux avec risque de déchirure à l'intromission.
faible estime de soi.
répercussions post-traumatiques.
pour l'homme, pénétration impossible.
Complications à long terme:
douleurs vulvaires et pelviennes chroniques.
névrome douloureux du nerf dorsal du clitoris.
mictions douloureuses.
sclérose cicatricielle, cicatrice chéloïde.
rétraction vulvo-vaginale.
rétention du sang menstruel, hématocolpos.
infections vulvaires, infections urinaires ou infections gynécologiques.
complications obstétricales au moment de l'accouchement.
Signes associés fréquents:
viols intrafamiliaux.
mariages forcés.
grossesses précoces.
Causes et corrélations:
C'est une maltraitance de l'enfant.
lorsque la mutilation de l'organe génital externe est faite sans raison médicale.
C'est une coutume:
la pression de la communauté est forte avec une crainte d'exclusion.
conviction que c'est une obligation religieuse.
(elle n'est pas imposée par la religion, elle existait avant l'avènement de l'islam)
conviction qu'il faut respecter les traditions des ancêtres.
conviction que l'excision est obligatoire pour être accepté par la société.
conviction qu'il faut diminuer le désir sexuel pour préserver l'honneur familial.
conviction que l'excision "enjolive l'anatomie féminine".
conviction qu'il faut diminuer le désir sexuel pour préserver l'honneur familial.
conviction que ''la fille ne trouvera pas de mari si elle n'est pas excisée''.
conviction que enlever le clitoris, qui est masculin, rend la fille plus féminine.
conviction que si si le clitoris est laissé en place, il peut devenir trop grand.
conviction que l'excision de la femme améliorerait le plaisir de l'homme.
conviction que l'excision garantit la fidélité après le mariage.
les femmes sont plus convaincues que les hommes de l'obligation de mutiler.
Facteurs de risque:
être originaire d'une zone où l'excision est pratiquée:
surtout en Afrique, 25 pays d'Afrique sont concernés.
et dans certains pays d'Asie et du Moyen Orient.
la fillette risque d'être excisée:
lorsque le membres de la famille sont favorables à l'excision.
lorsqu'il y a une pression de l'entourage.
lorsque la mère est elle-même excisée.
lorsque les soeurs ainées ou les filles de la communauté sont excisées.
lorsque la fillette revient dans le pays d'origine, même pour un court séjour.
une femme excisée et qui a subi une réparation n'est pas exempte de risque:
elle peut être réexcisée !
Dépistage:
Dans les crèches:
en changeant les couches.
Repérer à l'école:
les demandes répétées d'une élève d'aller aux toilettes.
l'absentéisme inexpliqué.
Repérer les parents partant avec leur fille dans leur pays d'origine:
s'informer pour savoir s'ils sont favorables à l'excision.
savoir si leur famille dans le pays d'origine est favorable à l'excision.
dire aux parents que l'excision est un crime.
dire que faire une excision c'est comme sectionner la verge à un homme.
dire qu'ils ne doivent pas se laisser imposer des coutumes ancestrales.
dire que l'excision n'est pas inscrite dans le Coran.
dire qu'ils peuvent être condamnés à leur retour s'ils ont fait faire une excision.
Repérer les signes qui orientent:
une demande de vaccination pour aller à l'étranger.
un carnet de santé vide, révélant qu'il n'y a aucune surveillance.
toute fille mineure qui parle de fête rituelle dans sa famille ou d'opération.
une petite fille qui doit aller à une fête où elle va ''devenir une femme''.
faire parler l'enfant sur ce qu'il sait.
Prévention:
Repérer les femmes adultes excisées:
car le risque est grand qu'elles fassent exciser leur fille.
convaincre les femmes excisées de préserver leur descendance.
rôle des associations avec les africaines pour des réflexions en groupe.
Repérer les fillettes qui doivent revenir dans leur pays d'origine:
le juge des enfants peut interdire la sortie du territoire Français:
si une petite fille doit retourner dans son pays d'origine.
et si le juge n'a pas la garantie de la famille qu'elle ne sera pas excisée.
Remettre un certificat à celui qui accompagne une petite fille dans son pays:
attester que l'enfant ne présente pas de signe d'excision.
qu'en cas d'excision le coupable sera condamné.
En cas de menace d'excision:
appeler Enfance en Danger au téléphone le 3919 ou le 119.
Diffusion des informations:
faire connaitre les associations des pays africains qui sont contre l'excision.
campagnes contre les mutilations sexuelles organisées par l'OMS et l'UNICEF.
Engagement politique des gouvernements:
pour interdire les mutilations sexuelles.
Conduite à tenir:
L'excision n'est jamais justifiée, même dans les pays où elle est pratiquée:
Charte africaine des droits de l'homme, entrée en vigueur le 21-10-1986.
la Charte africaine précise que "La personne humaine est inviolable":
ces mutilations ont disparu sur le territoire français depuis leur criminalisation.
En cas de risque de mutilation:
contacter la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes (CRIP).
ou la Brigade de Protection des Mineurs.
orienter la patiente ou son entourage sur un numéro d'écoute: 3919.
Dénonciation d'une femme mutilée:
portail de signalement d'une violence conjugale ou sexuelle:
https://www.service-public.fr/cmi
s'il s'agit d'une mineure, dénoncer l'excision au juge des enfants:
que l'excision ait été pratiquée en France ou à l'étranger.
le médecin est libéré du secret médical (Art. 226-14 du code pénal).
c'est une violation des droits de la femme.
l'information des autorités permet de préserver des victimes ultérieures.
l'information des autorités permet également de poursuivre les exciseurs.
le délai de prescription est de 20 ans à partir de la majorité.
pour un risque urgent informer le Procureur de la République:
police et gendarmerie ont les coordonnées du magistrat de permanence.
pour un risque non urgent informer:
la cellule départementale des informations préoccupantes (CRIP).
Sanctions:
une mutilation sexuelle est un crime qui relève de la Cour d'assises:
l'auteur encourt 10 ans de prison et 150.000 euros d'amende.
même lorsque l'excision est pratiquée à l'étranger sur des enfants français.
la victime peut porter plainte jusqu'à 20 ans après sa majorité.
Annonce du diagnostic:
certaines femmes adultes ignorent qu'elles ont été excisées:
Il faut prendre des précautions pour le leur annoncer.
Réparation chirurgicale:
informer la victime:
le clitoris mesure une 10aine de centimètres, seule l'extrémité est amputée.
un clitoris peut être reconstitué avec l'ensemble des nerfs et des vaisseaux.
récupération sensorielle obtenue 7 fois sur 10, dans les 2 ans qui suivent.
un accompagnement par un sexologue ou un psychologue est nécessaire.
la patiente doit être très informée avant de décider d'une reconstruction.
une reconstruction du clitoris consiste:
à enlever la cicatrice fibreuse pour faire apparaître les tissus sensoriels.
à faire sortir la partie interne du clitoris cachée sous la symphyse pubienne.
à amarrer ce néoclitoris extériorisé.
et à construire un néogland clitoridien.
mais la sensibilité érogène n'est pas restaurée.
une désinfibulation consiste:
à réparer l'appareil génital pour permettre les rapports sexuels.
cette réparation n'est pas proposée systématiquement.
faite pendant la grossesse: peut éviter une complication de l'accouchement.
S'il n'y a pas de réparation chirurgicale:
prise en charge psychologique.
MUTILATION SEXUELLE de la FEMME (pas en France)
C'est une violation du droit à l'intégrité physique des filles et des femmes
Clinique:
Age:
chez des filles entre la petite enfance et l'âge de 15 ans.
plus rarement avant le mariage, après une naissance ou après un veuvage.
Examiner le sexe de toute fillette d'origine africaine, en présence des parents.
l'enfant peut ignorer qu'elle a été excisée, parfois même l'adulte ne le sait pas.
Importance des mutilations:
type 1) ablation du capuchon du clitoris, avec ou sans excision du clitoris.
type 2) excision du clitoris avec excision des petites lèvres (la + fréquente).
type 3) infibulation: ablation ou non des petites ou grandes lèvres et suture.
et toute autre torture, cautérisation, brûlure, scarification, concernant le sexe.
Complications à court terme:
douleur suraiguë, surtout lorsqu'il n'y a pas d'anesthésie.
hémorragies.
plaie du périnée.
dysurie ou rétention aiguë d'urines.
fistule vésico-vaginale ou recto-vaginale.
infection locale ou générale.
transmission d'un tétanos, du VIH, d'une hépatite, par instrument contaminé.
septicémie.
traumatisme dû à la contention de la patiente pendant l'intervention.
décès.
Complications psychosexuelles:
altération de la sensibilité sexuelle.
vaginisme.
frigidité.
rapports sexuels douloureux avec risque de déchirure à l'intromission.
faible estime de soi.
répercussions post-traumatiques.
pour l'homme, pénétration impossible.
Complications à long terme:
douleurs vulvaires et pelviennes chroniques.
névrome douloureux du nerf dorsal du clitoris.
mictions douloureuses.
sclérose cicatricielle, cicatrice chéloïde.
rétraction vulvo-vaginale.
rétention du sang menstruel, hématocolpos.
infections vulvaires, infections urinaires ou infections gynécologiques.
complications obstétricales au moment de l'accouchement.
Signes associés fréquents:
viols intrafamiliaux.
mariages forcés.
grossesses précoces.
Causes et corrélations:
C'est une maltraitance de l'enfant.
lorsque la mutilation de l'organe génital externe est faite sans raison médicale.
C'est une coutume:
la pression de la communauté est forte avec une crainte d'exclusion.
conviction que c'est une obligation religieuse.
(elle n'est pas imposée par la religion, elle existait avant l'avènement de l'islam)
conviction qu'il faut respecter les traditions des ancêtres.
conviction que l'excision est obligatoire pour être accepté par la société.
conviction qu'il faut diminuer le désir sexuel pour préserver l'honneur familial.
conviction que l'excision "enjolive l'anatomie féminine".
conviction qu'il faut diminuer le désir sexuel pour préserver l'honneur familial.
conviction que ''la fille ne trouvera pas de mari si elle n'est pas excisée''.
conviction que enlever le clitoris, qui est masculin, rend la fille plus féminine.
conviction que si si le clitoris est laissé en place, il peut devenir trop grand.
conviction que l'excision de la femme améliorerait le plaisir de l'homme.
conviction que l'excision garantit la fidélité après le mariage.
les femmes sont plus convaincues que les hommes de l'obligation de mutiler.
Facteurs de risque:
être originaire d'une zone où l'excision est pratiquée:
surtout en Afrique, 25 pays d'Afrique sont concernés.
et dans certains pays d'Asie et du Moyen Orient.
la fillette risque d'être excisée:
lorsque le membres de la famille sont favorables à l'excision.
lorsqu'il y a une pression de l'entourage.
lorsque la mère est elle-même excisée.
lorsque les soeurs ainées ou les filles de la communauté sont excisées.
lorsque la fillette revient dans le pays d'origine, même pour un court séjour.
une femme excisée et qui a subi une réparation n'est pas exempte de risque:
elle peut être réexcisée !
Dépistage:
Dans les crèches:
en changeant les couches.
Repérer à l'école:
les demandes répétées d'une élève d'aller aux toilettes.
l'absentéisme inexpliqué.
Repérer les parents partant avec leur fille dans leur pays d'origine:
s'informer pour savoir s'ils sont favorables à l'excision.
savoir si leur famille dans le pays d'origine est favorable à l'excision.
dire aux parents que l'excision est un crime.
dire que faire une excision c'est comme sectionner la verge à un homme.
dire qu'ils ne doivent pas se laisser imposer des coutumes ancestrales.
dire que l'excision n'est pas inscrite dans le Coran.
dire qu'ils peuvent être condamnés à leur retour s'ils ont fait faire une excision.
Repérer les signes qui orientent:
une demande de vaccination pour aller à l'étranger.
un carnet de santé vide, révélant qu'il n'y a aucune surveillance.
toute fille mineure qui parle de fête rituelle dans sa famille ou d'opération.
une petite fille qui doit aller à une fête où elle va ''devenir une femme''.
faire parler l'enfant sur ce qu'il sait.
Prévention:
Repérer les femmes adultes excisées:
car le risque est grand qu'elles fassent exciser leur fille.
convaincre les femmes excisées de préserver leur descendance.
rôle des associations avec les africaines pour des réflexions en groupe.
Repérer les fillettes qui doivent revenir dans leur pays d'origine:
le juge des enfants peut interdire la sortie du territoire Français:
si une petite fille doit retourner dans son pays d'origine.
et si le juge n'a pas la garantie de la famille qu'elle ne sera pas excisée.
Remettre un certificat à celui qui accompagne une petite fille dans son pays:
attester que l'enfant ne présente pas de signe d'excision.
qu'en cas d'excision le coupable sera condamné.
En cas de menace d'excision:
appeler Enfance en Danger au téléphone le 3919 ou le 119.
Diffusion des informations:
faire connaitre les associations des pays africains qui sont contre l'excision.
campagnes contre les mutilations sexuelles organisées par l'OMS et l'UNICEF.
Engagement politique des gouvernements:
pour interdire les mutilations sexuelles.
Conduite à tenir:
L'excision n'est jamais justifiée, même dans les pays où elle est pratiquée:
Charte africaine des droits de l'homme, entrée en vigueur le 21-10-1986.
la Charte africaine précise que "La personne humaine est inviolable":
ces mutilations ont disparu sur le territoire français depuis leur criminalisation.
En cas de risque de mutilation:
contacter la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes (CRIP).
ou la Brigade de Protection des Mineurs.
orienter la patiente ou son entourage sur un numéro d'écoute: 3919.
Dénonciation d'une femme mutilée:
portail de signalement d'une violence conjugale ou sexuelle:
https://www.service-public.fr/cmi
s'il s'agit d'une mineure, dénoncer l'excision au juge des enfants:
que l'excision ait été pratiquée en France ou à l'étranger.
le médecin est libéré du secret médical (Art. 226-14 du code pénal).
c'est une violation des droits de la femme.
l'information des autorités permet de préserver des victimes ultérieures.
l'information des autorités permet également de poursuivre les exciseurs.
le délai de prescription est de 20 ans à partir de la majorité.
pour un risque urgent informer le Procureur de la République:
police et gendarmerie ont les coordonnées du magistrat de permanence.
pour un risque non urgent informer:
la cellule départementale des informations préoccupantes (CRIP).
Sanctions:
une mutilation sexuelle est un crime qui relève de la Cour d'assises:
l'auteur encourt 10 ans de prison et 150.000 euros d'amende.
même lorsque l'excision est pratiquée à l'étranger sur des enfants français.
la victime peut porter plainte jusqu'à 20 ans après sa majorité.
Annonce du diagnostic:
certaines femmes adultes ignorent qu'elles ont été excisées:
Il faut prendre des précautions pour le leur annoncer.
Réparation chirurgicale:
informer la victime:
le clitoris mesure une 10aine de centimètres, seule l'extrémité est amputée.
un clitoris peut être reconstitué avec l'ensemble des nerfs et des vaisseaux.
récupération sensorielle obtenue 7 fois sur 10, dans les 2 ans qui suivent.
un accompagnement par un sexologue ou un psychologue est nécessaire.
la patiente doit être très informée avant de décider d'une reconstruction.
une reconstruction du clitoris consiste:
à enlever la cicatrice fibreuse pour faire apparaître les tissus sensoriels.
à faire sortir la partie interne du clitoris cachée sous la symphyse pubienne.
à amarrer ce néoclitoris extériorisé.
et à construire un néogland clitoridien.
mais la sensibilité érogène n'est pas restaurée.
une désinfibulation consiste:
à réparer l'appareil génital pour permettre les rapports sexuels.
cette réparation n'est pas proposée systématiquement.
faite pendant la grossesse: peut éviter une complication de l'accouchement.
S'il n'y a pas de réparation chirurgicale:
prise en charge psychologique.