INFECTION GENITALE HAUTE chez la FEMME
Ce sont des contaminations par voie ascendante, issues du vagin
Les germes peuvent être ceux d'une IST ou des germes banals: entérocoqque, ..
Clinique:
Age:
avent 25 ans le plus souvent.
Douleur pelvienne spontanée.
Douleur annexielle provoquée.
Douleur à la mobilisation de l'utérus, en utilisant la palpation bimanuelle.
Fièvre à plus de 38°.
Leucorrhées purulentes, parfois teintées de sang.
Dyspareunie.
Bandelette urinaire pour exclure une infection urinaire.
Enquête sur les antécédents:
antécédent d'infection sexuellement transmissible.
nombre de partenaires et absence d'utilisation de préservatifs.
antécédents de vaginite, la porte d'entrée de l'infection est vaginale.
manoeuvres endo-utérines récentes ou port d'un stérilet.
Formes cliniques:
forme aiguë, avec une douleur pelvienne qui évolue depuis plus de 4 jours.
forme chronique, avec une douleur pelvienne permanente ou intermittente.
forme peu ou pas symptomatique, surtout en cas de chlamydiase.
Complications:
récidives.
douleurs pelviennes chroniques.
infertilité par obstruction tubaire.
grossesse extra-utérine.
sepsis.
X ne pas confondre avec une appendicite aiguë ou une sigmoïdite diverticulaire.
X ne pas confondre avec une grossesse extra-utérine.
X ne pas confondre avec une thrombophlébite pelvienne.
Examens complémentaires:
CRP élevée.
Hémogramme: hyperleucocytose > 10.000.
Prélèvement de l'endocol, après désinfection de l'exocol:
recherche bactériologique d'une IST: gonocoque, chlamydia, mycoplasme.
recherche de germes de la flore vaginale.
PCR du gonocoque, du chlamydia, du mycoplasme.
la négativité des prélèvements endocervicaux n'exclut pas le diagnostic.
il est parfois complété par un prélèvement urétral pour les mêmes recherches.
Sérologies:
du VIH et de la syphilis.
Biopsie de l'endomètre:
elle se fait à la curette ou sous hystéroscopie.
Scanner ou IRM:
ils peuvent être indiqués en cas d'incertitude du diagnostic.
ils montrent un épaississement de la paroi tubaire.
ils révèlent un abcès tubo-ovarien.
ils révèlent les diagnostics différentiels gynécologiques, digestifs, urinaires.
Echographie endovaginale:
elle peut être faite si on ne dispose pas de scanner ou d'IRM.
recherche d'un épaississement tubaire > 5 mm.
recherche d'abcès tubo-ovarien.
mais ce n'est pas une imagerie recommandée en première intention.
Coelioscopie:
pour examen et pour prélèvements.
mais elle n'est pas recommandée en première intention.
Causes et corrélations:
Endométrite:
elle peut survenir après la pose d'un stérilet, une hystéroscopie, un curetage, ..
elle peut être le signe d'un cancer de l'endomètre après la ménopause.
Salpingite:
salpingite aiguë.
salpingite chronique.
salpingite tuberculeuse.
Abcès tubo-ovarien.
Abcès du Douglas.
Pelvi-péritonite d'origine génitale.
Infection du post-partum ou du post-abortum.
Prévention:
Utilisation de préservatifs masculins ou féminins:
pour les porteuses d'infection génitales hautes dues à une IST.
et pour les sujets sains ayant une partenaire porteuse d'infection génitale.
En cas d'IST, information des partenaires antérieurs:
c'est à la patiente à les informer pour qu'ils se fassent dépister.
Antibiothérapie prophylactique.
avant une césarienne ou avant une IVG par une méthode chirurgicale.
Orientation thérapeutique:
Repos et antalgiques.
Traitement probabiliste en attendant un antibiogramme:
ceftriaxone 1g/j en im ou en iv, le nombre de jours dépend de la gravité.
et en même temps doxycycline 100 x2/j. et métronidazole 500mgx3/j.
les deux derniers antibiotiques à poursuivre pendant 14 jours.
Hospitalisation:
en cas d'abcès tubo-ovarien ou de pelvi-péritonite.
Retrait du stérilet:
en présence d'un stérilet.
_________________________________________________________________
ceftriaxone 1g: Rocéphine 1g iv ou Rocéphine 1g im
doxycycline 100: Doxycycline 100 Biogaran comp.
métronidazole 500: Métronidazole 500 Arrow comp.
INFECTION GENITALE HAUTE chez la FEMME
Ce sont des contaminations par voie ascendante, issues du vagin
Les germes peuvent être ceux d'une IST ou des germes banals: entérocoqque, ..
Clinique:
Age:
avent 25 ans le plus souvent.
Douleur pelvienne spontanée.
Douleur annexielle provoquée.
Douleur à la mobilisation de l'utérus, en utilisant la palpation bimanuelle.
Fièvre à plus de 38°.
Leucorrhées purulentes, parfois teintées de sang.
Dyspareunie.
Bandelette urinaire pour exclure une infection urinaire.
Enquête sur les antécédents:
antécédent d'infection sexuellement transmissible.
nombre de partenaires et absence d'utilisation de préservatifs.
antécédents de vaginite, la porte d'entrée de l'infection est vaginale.
manoeuvres endo-utérines récentes ou port d'un stérilet.
Formes cliniques:
forme aiguë, avec une douleur pelvienne qui évolue depuis plus de 4 jours.
forme chronique, avec une douleur pelvienne permanente ou intermittente.
forme peu ou pas symptomatique, surtout en cas de chlamydiase.
Complications:
récidives.
douleurs pelviennes chroniques.
infertilité par obstruction tubaire.
grossesse extra-utérine.
sepsis.
X ne pas confondre avec une appendicite aiguë ou une sigmoïdite diverticulaire.
X ne pas confondre avec une grossesse extra-utérine.
X ne pas confondre avec une thrombophlébite pelvienne.
Examens complémentaires:
CRP élevée.
Hémogramme: hyperleucocytose > 10.000.
Prélèvement de l'endocol, après désinfection de l'exocol:
recherche bactériologique d'une IST: gonocoque, chlamydia, mycoplasme.
recherche de germes de la flore vaginale.
PCR du gonocoque, du chlamydia, du mycoplasme.
la négativité des prélèvements endocervicaux n'exclut pas le diagnostic.
il est parfois complété par un prélèvement urétral pour les mêmes recherches.
Sérologies:
du VIH et de la syphilis.
Biopsie de l'endomètre:
elle se fait à la curette ou sous hystéroscopie.
Scanner ou IRM:
ils peuvent être indiqués en cas d'incertitude du diagnostic.
ils montrent un épaississement de la paroi tubaire.
ils révèlent un abcès tubo-ovarien.
ils révèlent les diagnostics différentiels gynécologiques, digestifs, urinaires.
Echographie endovaginale:
elle peut être faite si on ne dispose pas de scanner ou d'IRM.
recherche d'un épaississement tubaire > 5 mm.
recherche d'abcès tubo-ovarien.
mais ce n'est pas une imagerie recommandée en première intention.
Coelioscopie:
pour examen et pour prélèvements.
mais elle n'est pas recommandée en première intention.
Causes et corrélations:
Endométrite:
elle peut survenir après la pose d'un stérilet, une hystéroscopie, un curetage, ..
elle peut être le signe d'un cancer de l'endomètre après la ménopause.
Salpingite:
salpingite aiguë.
salpingite chronique.
salpingite tuberculeuse.
Abcès tubo-ovarien.
Abcès du Douglas.
Pelvi-péritonite d'origine génitale.
Infection du post-partum ou du post-abortum.
Prévention:
Utilisation de préservatifs masculins ou féminins:
pour les porteuses d'infection génitales hautes dues à une IST.
et pour les sujets sains ayant une partenaire porteuse d'infection génitale.
En cas d'IST, information des partenaires antérieurs:
c'est à la patiente à les informer pour qu'ils se fassent dépister.
Antibiothérapie prophylactique.
avant une césarienne ou avant une IVG par une méthode chirurgicale.
Orientation thérapeutique:
Repos et antalgiques.
Traitement probabiliste en attendant un antibiogramme:
ceftriaxone 1g/j en im ou en iv, le nombre de jours dépend de la gravité.
et en même temps doxycycline 100 x2/j. et métronidazole 500mgx3/j.
les deux derniers antibiotiques à poursuivre pendant 14 jours.
Hospitalisation:
en cas d'abcès tubo-ovarien ou de pelvi-péritonite.
Retrait du stérilet:
en présence d'un stérilet.
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ceftriaxone 1g: Rocéphine 1g iv ou Rocéphine 1g im
doxycycline 100: Doxycycline 100 Biogaran comp.
métronidazole 500: Métronidazole 500 Arrow comp.