BRUCELLOSE ou fièvre de Malte (rare en France)
Son diagnostic est difficile, c'est ''la maladie aux cent visages''
En France il peut y avoir des cas importés.
Clinique:
Forme septicémique de primo-invasion ou fièvre sudoro-algique:
Après une incubation de 1 à 4 semaines.
Fièvre ondulante pendant 1 à 4 semaines en moyenne.
Sueurs profuses.
Myalgies ou arthralgies.
Asthénie.
Avec parfois adénopathies, hépatomégalie ou splénomégalie.
Elle correspond à la phase de dissémination dans le système lymphatique.
Une guérison spontanée peut avoir lieu en quelques semaines.
X Ne pas confondre la phase septicémique avec une fièvre Q, une typhoïde,
Forme localisée (plusieurs mois après la septicémie):
Nerveuse: méningite, encéphalite.
Ostéo-articulaire: arthralgies, ou ostéo-arthrites pseudo-tuberculeuses.
Uro-génitale: orchi-épididymite, salpingite, endométrite.
Respiratoire: bronchite, pleurésie, forme pulmonaire pseudo-tuberculeuse.
Cardiovasculaire: endocardite infectieuse.
Digestive: hépatite, cholécystite.
Forme chronique sans localisation:
La patraquerie brucellienne: asthénie importante, polyalgies, sueurs.
Elle est due à une hypersensibilité aux toxines sécrétées par le Brucella.
Cette forme peut apparaître d'emblée. ..
Examens complémentaires:
Pendant la période de primo-invasion brucellienne:
hémocultures répétées.
recherche des IgM par immunofluorescence indirecte.
une leucopénie avec neutropénie peut s'observer.
CRP peu ou pas élevée, la brucellose étant peu inflammatoire.
Après la période de primo-invasion:
séro de Wright à partir du 10e jour, il doit atteindre le titre de 1/80e.
(la persistance d'un titre élevé un an après le début fait suspecter un foyer)
recherche des IgG par immunofluorescence indirecte.
en cas de foyer localisé, ponction et analyse bactériologique.
l'intradermo-réaction à la Mélitine ne se fait plus.
Diagnostic par PCR:
sur le sang ou sur tout tissu infecté.
c'est l'examen le plus sensible et le plus spécifique.
Causes et corrélations:
Chez les non professionnels:
par du lait cru ou du fromage frais (avec les fromages secs, pas de risque).
plus rarement par des abats insuffisamment cuits ou des légumes crus souillés.
l'espèce responsable parmi les Brucella est le Brucella melitensis..
Chez les professionnels à risque, éleveurs, vétérinaires, bouchers, chasseurs:
pénétration par la peau excoriée ou par les muqueuses ou par aérosols .
Animaux atteints de brucellose:
moutons, chèvres, porcs, sangliers, chameaux, lamas, ruminants sauvages.
Prévention:
Surveillance du bétail et des produits animaux:
abattage ses animaux séropositifs.
vaccination du bétail.
hygiène des étables.
pasteurisation ou stérilisation du lait.
actuellement il n'y a plus de brucellose bovine, ovine ou caprine en France.
Prophylaxie individuelle chez les professionnels à risque:
lavage des mains, masques, gants, lunettes.
il n'existe pas de vaccin pour l'humain.
Pour les non professionnels:
l'épidémiologie humaine est conditionnée par l'épidémiologie animale.
Orientation thérapeutique:
Le traitement est impératif:
il doit être précoce pour éviter l'évolution chronique et les rechutes.
Antibiothérapie:
pendant 6 sem. pour la forme aiguë, plusieurs mois pour les formes chroniques:
rifampicine 300, 3gé/jour + doxycycline 100, 2co/jour.
Déclaration obligatoire de la maladie.
______________________________________________________________
rifampicine 300: Rifadine 300
docycycline 100: Doxycycline 100 Mylan comprimés
BRUCELLOSE ou fièvre de Malte (rare en France)
Son diagnostic est difficile, c'est ''la maladie aux cent visages''
En France il peut y avoir des cas importés.
Clinique:
Forme septicémique de primo-invasion ou fièvre sudoro-algique:
Après une incubation de 1 à 4 semaines.
Fièvre ondulante pendant 1 à 4 semaines en moyenne.
Sueurs profuses.
Myalgies ou arthralgies.
Asthénie.
Avec parfois adénopathies, hépatomégalie ou splénomégalie.
Elle correspond à la phase de dissémination dans le système lymphatique.
Une guérison spontanée peut avoir lieu en quelques semaines.
X Ne pas confondre la phase septicémique avec une fièvre Q, une typhoïde,
Forme localisée (plusieurs mois après la septicémie):
Nerveuse: méningite, encéphalite.
Ostéo-articulaire: arthralgies, ou ostéo-arthrites pseudo-tuberculeuses.
Uro-génitale: orchi-épididymite, salpingite, endométrite.
Respiratoire: bronchite, pleurésie, forme pulmonaire pseudo-tuberculeuse.
Cardiovasculaire: endocardite infectieuse.
Digestive: hépatite, cholécystite.
Forme chronique sans localisation:
La patraquerie brucellienne: asthénie importante, polyalgies, sueurs.
Elle est due à une hypersensibilité aux toxines sécrétées par le Brucella.
Cette forme peut apparaître d'emblée. ..
Examens complémentaires:
Pendant la période de primo-invasion brucellienne:
hémocultures répétées.
recherche des IgM par immunofluorescence indirecte.
une leucopénie avec neutropénie peut s'observer.
CRP peu ou pas élevée, la brucellose étant peu inflammatoire.
Après la période de primo-invasion:
séro de Wright à partir du 10e jour, il doit atteindre le titre de 1/80e.
(la persistance d'un titre élevé un an après le début fait suspecter un foyer)
recherche des IgG par immunofluorescence indirecte.
en cas de foyer localisé, ponction et analyse bactériologique.
l'intradermo-réaction à la Mélitine ne se fait plus.
Diagnostic par PCR:
sur le sang ou sur tout tissu infecté.
c'est l'examen le plus sensible et le plus spécifique.
Causes et corrélations:
Chez les non professionnels:
par du lait cru ou du fromage frais (avec les fromages secs, pas de risque).
plus rarement par des abats insuffisamment cuits ou des légumes crus souillés.
l'espèce responsable parmi les Brucella est le Brucella melitensis..
Chez les professionnels à risque, éleveurs, vétérinaires, bouchers, chasseurs:
pénétration par la peau excoriée ou par les muqueuses ou par aérosols .
Animaux atteints de brucellose:
moutons, chèvres, porcs, sangliers, chameaux, lamas, ruminants sauvages.
Prévention:
Surveillance du bétail et des produits animaux:
abattage ses animaux séropositifs.
vaccination du bétail.
hygiène des étables.
pasteurisation ou stérilisation du lait.
actuellement il n'y a plus de brucellose bovine, ovine ou caprine en France.
Prophylaxie individuelle chez les professionnels à risque:
lavage des mains, masques, gants, lunettes.
il n'existe pas de vaccin pour l'humain.
Pour les non professionnels:
l'épidémiologie humaine est conditionnée par l'épidémiologie animale.
Orientation thérapeutique:
Le traitement est impératif:
il doit être précoce pour éviter l'évolution chronique et les rechutes.
Antibiothérapie:
pendant 6 sem. pour la forme aiguë, plusieurs mois pour les formes chroniques:
rifampicine 300, 3gé/jour + doxycycline 100, 2co/jour.
Déclaration obligatoire de la maladie.
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rifampicine 300: Rifadine 300
docycycline 100: Doxycycline 100 Mylan comprimés