NEPHROPATHIES TUBULO-INTERSTITIELLES
C'est l'ensemble des maladies tubulo-interstitielles.
Les néphropathies tubulaires et les interstitielles évoluent vers les tubulo-interstitielles
Clinique:
Forme aigue, < 3 mois:
signes peu spécifiques.
douleur abdominale.
urines claire par défaut de concentration des urines.
polyurie et nycturie par absence de concentration urinaire.
puis signes d'une insuffisance rénale.
la triade fièvre + infection + éosinophilie, après prise de médicament, est rare.
Forme chronique > 3 mois:
elle est généralement silencieuse au début.
puis signes d'insuffisance rénale:
anorexie, nausées, vomissements.
l'élévation de la tension artérielle est tardive.
la diurèse est généralement conservée.
rechercher les signes non rénaux pour orienter l'étiologie:
exposition à des substances néphrotoxiques.
maladie auto-immune.
maladie hématologique.
infection des voies urinaires.
lithiase urinaire.
etc.
Examens complémentaires:
Sang:
créatininémie.
kaliémie.
acidose tubulaire, doser les bicarbonates.
CRP.
hémogramme.
Urines:
protéinurie < 1g. par jour.
électrophorèse des protéines urinaires: les protéines à bas poids moléculaire dominent.
(moins de 30% d'albumine et plus de 70% de globulines)
sédiment urinaire: leucocyturie aseptique.
l'hématurie, même microscopique est rare.
Echographie ou scanner:
la taille des reins est diminuée.
l'imagerie est destinée à exclure une autre cause.
Biopsie du rein:
c'est l'examen capital lorsque le diagnostic est incertain..
Causes et corrélations:
Néphropathies toxiques:
médicaments néphrotoxiques, il en existe des centaines avec les AINS en tête.
autres toxines: plomb, cadmium, tétrachlorure de carbone, acide aristolochique.
irradiation abdominale.
Néphropathies auto-immunes:
néphropathie à igA, lupus érythémateux, Gougerot, Goodpasture, sarcoïdose,
granulomatose de Wegener, amylose.
Nécrose tubulaire aiguë du rein:
consécutive à un état de choc.
Maladies kystiques:
polykystose rénale, rein éponge, néphronophtise.
Néphropathies hématologiques:
myélome (cylindres myélomateux), drépanocytose, leucémie, lymphome.
Néphropathies infectieuses:
bactériennes (y compris la tuberculose), virales, mycosiques, parasitaires.
Néphropathies urologiques:
obstruction des voies urinaires, reflux vésico-rénal.
Néphropathies métaboliques:
hypercalcémie, hyperoxalurie, hyperuricémie, hypokaliémie par déperdition prolongée de K.
cystinose, rhabdomyolyse, pseudo-hypoparathyroïdie, maladie de Fabry.
Néphropathies vasculaires:
hypertension artérielle, thrombose de la veine rénale.
Néphrite tubulo-interstitielle avec uvéite:
maladie rare d'origine inconnue..
Néphropathies tubulo-interstitielles génétiques:
avec ou sans kystes.
Dysfonctions du tubule rénal.
diabète rénal.
diabète insipide: forme néphrogénique du diabète insipide.
syndrome de Fanconi.
syndrome de Bartter.
Formes idiopathiques dans 10% des cas.
Orientation thérapeutique:
En fonction de la cause.
NEPHROPATHIES TUBULO-INTERSTITIELLES
C'est l'ensemble des maladies tubulo-interstitielles.
Les néphropathies tubulaires et les interstitielles évoluent vers les tubulo-interstitielles
Clinique:
Forme aigue, < 3 mois:
signes peu spécifiques.
douleur abdominale.
urines claire par défaut de concentration des urines.
polyurie et nycturie par absence de concentration urinaire.
puis signes d'une insuffisance rénale.
la triade fièvre + infection + éosinophilie, après prise de médicament, est rare.
Forme chronique > 3 mois:
elle est généralement silencieuse au début.
puis signes d'insuffisance rénale:
anorexie, nausées, vomissements.
l'élévation de la tension artérielle est tardive.
la diurèse est généralement conservée.
rechercher les signes non rénaux pour orienter l'étiologie:
exposition à des substances néphrotoxiques.
maladie auto-immune.
maladie hématologique.
infection des voies urinaires.
lithiase urinaire.
etc.
Examens complémentaires:
Sang:
créatininémie.
kaliémie.
acidose tubulaire, doser les bicarbonates.
CRP.
hémogramme.
Urines:
protéinurie < 1g. par jour.
électrophorèse des protéines urinaires: les protéines à bas poids moléculaire dominent.
(moins de 30% d'albumine et plus de 70% de globulines)
sédiment urinaire: leucocyturie aseptique.
l'hématurie, même microscopique est rare.
Echographie ou scanner:
la taille des reins est diminuée.
l'imagerie est destinée à exclure une autre cause.
Biopsie du rein:
c'est l'examen capital lorsque le diagnostic est incertain..
Causes et corrélations:
Néphropathies toxiques:
médicaments néphrotoxiques, il en existe des centaines avec les AINS en tête.
autres toxines: plomb, cadmium, tétrachlorure de carbone, acide aristolochique.
irradiation abdominale.
Néphropathies auto-immunes:
néphropathie à igA, lupus érythémateux, Gougerot, Goodpasture, sarcoïdose,
granulomatose de Wegener, amylose.
Nécrose tubulaire aiguë du rein:
consécutive à un état de choc.
Maladies kystiques:
polykystose rénale, rein éponge, néphronophtise.
Néphropathies hématologiques:
myélome (cylindres myélomateux), drépanocytose, leucémie, lymphome.
Néphropathies infectieuses:
bactériennes (y compris la tuberculose), virales, mycosiques, parasitaires.
Néphropathies urologiques:
obstruction des voies urinaires, reflux vésico-rénal.
Néphropathies métaboliques:
hypercalcémie, hyperoxalurie, hyperuricémie, hypokaliémie par déperdition prolongée de K.
cystinose, rhabdomyolyse, pseudo-hypoparathyroïdie, maladie de Fabry.
Néphropathies vasculaires:
hypertension artérielle, thrombose de la veine rénale.
Néphrite tubulo-interstitielle avec uvéite:
maladie rare d'origine inconnue..
Néphropathies tubulo-interstitielles génétiques:
avec ou sans kystes.
Dysfonctions du tubule rénal.
diabète rénal.
diabète insipide: forme néphrogénique du diabète insipide.
syndrome de Fanconi.
syndrome de Bartter.
Formes idiopathiques dans 10% des cas.
Orientation thérapeutique:
En fonction de la cause.