TUMEUR de l'OVAIRE (à l'exclusion des kystes fonctionnels)
Clinique:
Tumeur maligne de l'ovaire (30%):
le début insidieux explique les diagnostics souvent tardifs.
vague douleur pelvienne.
ou ascite.
ou signes de compression vésicale: pollakiurie.
ou signes de compression rectale: constipation.
ou signes de compression veineuse: oedème des membres inférieurs.
la tumeur maligne de l'ovaire n'est pas sécrétante, pas de signes hormonaux.
au TV, palpation d'un gros ovaire séparé de l'utérus par un sillon.
Tumeur bénigne de l'ovaire (70%):
mêmes signes.
mais elle peut être sécrétante avec signes hormonaux.
puberté précoce chez la fillette.
ou méno-métrorragies, ou aménorrhée, chez la femme adulte.
ou virilisme.
ou métrorragies chez la femme ménopausée.
une tumeur bénigne de l'ovaire peut dégénérer.
X ne pas confondre avec une grossesse extra-utérine.
X différent du kyste fonctionnel qui régresse avec les règles, chez la jeune fille.
Examens complémentaires:
Echographie pelvienne:
par voie abdominale, vessie pleine.
et par voie endovaginale, sauf chez la jeune fille vierge.
image des ovaires, d'une ascite ou de métastases hépatiques.
IRM des ovaires:
c'est un examen de 2è intention après l'échographie.
elle peut donner une présomption du risque de malignité.
Coelioscopie:
elle permet la biopsie de la tumeur ovarienne.
le diagnostic de cancer de l'ovaire est un diagnostic histologique.
Marqueurs tumoraux:
rechercher une augmentation des ACE.
et surtout une augmentation du CA 125, pour suivre l'évolution.
Dosages hormonaux d'une tumeur ovarienne hypersécrétante:
estradiol élevé à plus de 200 pg/l en phase post-ovulatoire.
ou hypertestostéronémie à plus de 1 µg/l en période d'activité génitale.
Rx du thorax, pour la recherche de métastases pulmonaires.
Orientation thérapeutique:
Chez la femme en période d'activité génitale:
faire une exérèse de la tumeur, même si c'est un kyste de l'ovaire.
car on s'exposerait à un risque de torsion de l'ovaire.
Chez la femme ménopausée:
c'est le plus souvent un cancer de l'ovaire, il faut intervenir.
TUMEUR de l'OVAIRE (à l'exclusion des kystes fonctionnels)
Clinique:
Tumeur maligne de l'ovaire (30%):
le début insidieux explique les diagnostics souvent tardifs.
vague douleur pelvienne.
ou ascite.
ou signes de compression vésicale: pollakiurie.
ou signes de compression rectale: constipation.
ou signes de compression veineuse: oedème des membres inférieurs.
la tumeur maligne de l'ovaire n'est pas sécrétante, pas de signes hormonaux.
au TV, palpation d'un gros ovaire séparé de l'utérus par un sillon.
Tumeur bénigne de l'ovaire (70%):
mêmes signes.
mais elle peut être sécrétante avec signes hormonaux.
puberté précoce chez la fillette.
ou méno-métrorragies, ou aménorrhée, chez la femme adulte.
ou virilisme.
ou métrorragies chez la femme ménopausée.
une tumeur bénigne de l'ovaire peut dégénérer.
X ne pas confondre avec une grossesse extra-utérine.
X différent du kyste fonctionnel qui régresse avec les règles, chez la jeune fille.
Examens complémentaires:
Echographie pelvienne:
par voie abdominale, vessie pleine.
et par voie endovaginale, sauf chez la jeune fille vierge.
image des ovaires, d'une ascite ou de métastases hépatiques.
IRM des ovaires:
c'est un examen de 2è intention après l'échographie.
elle peut donner une présomption du risque de malignité.
Coelioscopie:
elle permet la biopsie de la tumeur ovarienne.
le diagnostic de cancer de l'ovaire est un diagnostic histologique.
Marqueurs tumoraux:
rechercher une augmentation des ACE.
et surtout une augmentation du CA 125, pour suivre l'évolution.
Dosages hormonaux d'une tumeur ovarienne hypersécrétante:
estradiol élevé à plus de 200 pg/l en phase post-ovulatoire.
ou hypertestostéronémie à plus de 1 µg/l en période d'activité génitale.
Rx du thorax, pour la recherche de métastases pulmonaires.
Orientation thérapeutique:
Chez la femme en période d'activité génitale:
faire une exérèse de la tumeur, même si c'est un kyste de l'ovaire.
car on s'exposerait à un risque de torsion de l'ovaire.
Chez la femme ménopausée:
c'est le plus souvent un cancer de l'ovaire, il faut intervenir.