AMENORRHEE SECONDAIRE
## orientation du diagnostic ##
Si la clinique ne donne pas la solution explorer successivement::
l'utérus, les ovaires, l'hypophyse, l'hypothalamus et le psychisme.
Clinique:
Absence de règle pendant plus de 3 mois chez une femme antérieurement réglée.
Causes et corrélations:
Femme n'étant pas sous contraception:
La grossesse est l'éventualité la plus fréquente .
Femme qui vient d'arrêter la pilule (les règles n'ont pas apparu 3 m. après l'arrêt):
Grossesse.
Ou aménorrhée post-pilule.
Femme qui allaite:
Les règles n'apparaissent pas pendant un allaitement complet
Anorexie mentale ou boulimie, ou femme en activité sportive de haut niveau:
Aménorrhée d'origine supra-hypothalamique.
Femme ayant subi un curetage de l'utérus:
Synéchies utérines:
dans ce cas la courbe thermique est normale et le bilan hormonal est normal.
Femme qui présente une galactorrhée:
C'est un syndrome aménorrhée-galactorrhée:
chercher une hyperprolactinémie:
Femme avec bouffées de chaleur:
A la cinquantaine c'est une ménopause.
Avant la cinquantaine il peut s'agir d'une ménopause précoce.
Epiphénomène:
Une maladie grave non gynécologique peut s'accompagner d'aménorrhée.
Femme avec signes d'hyperandrogénie:
Testostéronémie élevée à moins de 2 N (le taux normal est entre 0,2 et 0,4ng/L):
syndrome des ovaires polykystiques.
Testostéronémie élevée à plus de 2 N:
hyperplasie congénitale des surrénales.
tumeur des surrénales.
tumeur des ovaires.
Conduite à tenir:
Test au progestatif entraînant un retour des règles (Duphaston 10, 2co/jX10j):
Insuffisance en progestérone avec bonne imprégnation estrogénique.
Test au progestatif négatif, et cycle artificiel entraînant un retour des règles:
Insuffisance en estrogènes.
Si le test au progestatif et le cycle artificiel sont négatifs:
Faire une hystérographie et une exploration hypophysaire.
Taux de FSH élevé à plus de 10 µg/mL:
S'orienter vers une insuffisance ovarienne:
il s'agit d'un ovaire stimulé par l'hypophyse mais qui reste silencieux.
si ce n'est pas une ménopause, faire un caryotype (syndrome de Turner).
Taux de FSH abaissé à moins de 5 µg/mL:
S'orienter vers une insuffisance hypophysaire:
syndrome de Sheehan après un accouchement.
ou tumeur de l'hypothalamus: faire une IRM.
Test de stimulation hypophysaire avec 100 µg de LH-RH par voie iv (Stimu LH):
Après 30 min. la FSH doit être multipliée par 2, la LH multipliée par 3 à 5.
Si l'hypophyse ne réagit pas, c'est une insuffisance hypophysaire.
Absence d'anomalie clinique, biologique ou radiologique:
Aménorrhée psychogène:
rechercher un choc affectif.
relancer le cycle hormonal avec un traitement estroprogestatif.
AMENORRHEE SECONDAIRE
## orientation du diagnostic ##
Si la clinique ne donne pas la solution explorer successivement::
l'utérus, les ovaires, l'hypophyse, l'hypothalamus et le psychisme.
Clinique:
Absence de règle pendant plus de 3 mois chez une femme antérieurement réglée.
Causes et corrélations:
Femme n'étant pas sous contraception:
La grossesse est l'éventualité la plus fréquente .
Femme qui vient d'arrêter la pilule (les règles n'ont pas apparu 3 m. après l'arrêt):
Grossesse.
Ou aménorrhée post-pilule.
Femme qui allaite:
Les règles n'apparaissent pas pendant un allaitement complet
Anorexie mentale ou boulimie, ou femme en activité sportive de haut niveau:
Aménorrhée d'origine supra-hypothalamique.
Femme ayant subi un curetage de l'utérus:
Synéchies utérines:
dans ce cas la courbe thermique est normale et le bilan hormonal est normal.
Femme qui présente une galactorrhée:
C'est un syndrome aménorrhée-galactorrhée:
chercher une hyperprolactinémie:
Femme avec bouffées de chaleur:
A la cinquantaine c'est une ménopause.
Avant la cinquantaine il peut s'agir d'une ménopause précoce.
Epiphénomène:
Une maladie grave non gynécologique peut s'accompagner d'aménorrhée.
Femme avec signes d'hyperandrogénie:
Testostéronémie élevée à moins de 2 N (le taux normal est entre 0,2 et 0,4ng/L):
syndrome des ovaires polykystiques.
Testostéronémie élevée à plus de 2 N:
hyperplasie congénitale des surrénales.
tumeur des surrénales.
tumeur des ovaires.
Conduite à tenir:
Test au progestatif entraînant un retour des règles (Duphaston 10, 2co/jX10j):
Insuffisance en progestérone avec bonne imprégnation estrogénique.
Test au progestatif négatif, et cycle artificiel entraînant un retour des règles:
Insuffisance en estrogènes.
Si le test au progestatif et le cycle artificiel sont négatifs:
Faire une hystérographie et une exploration hypophysaire.
Taux de FSH élevé à plus de 10 µg/mL:
S'orienter vers une insuffisance ovarienne:
il s'agit d'un ovaire stimulé par l'hypophyse mais qui reste silencieux.
si ce n'est pas une ménopause, faire un caryotype (syndrome de Turner).
Taux de FSH abaissé à moins de 5 µg/mL:
S'orienter vers une insuffisance hypophysaire:
syndrome de Sheehan après un accouchement.
ou tumeur de l'hypothalamus: faire une IRM.
Test de stimulation hypophysaire avec 100 µg de LH-RH par voie iv (Stimu LH):
Après 30 min. la FSH doit être multipliée par 2, la LH multipliée par 3 à 5.
Si l'hypophyse ne réagit pas, c'est une insuffisance hypophysaire.
Absence d'anomalie clinique, biologique ou radiologique:
Aménorrhée psychogène:
rechercher un choc affectif.
relancer le cycle hormonal avec un traitement estroprogestatif.