DERMITE des PRES d'OPPENHEIM
ou phyto-photodermatose
Clinique:
Circonstances d'apparition:
apparaît 1 à 3 jours après le contact sur la peau d'un végétal sensibilisant.
ce contact étant lui-même suivi d'une exposition au soleil.
on note souvent une baignade ayant eu lieu avant le contact sensibilisant.
Aspect des lésions:
zone érythémateuse cutanée pouvant dessiner les contours d'un végétal.
elle peut aussi se manifester par une dermite bulleuse.
Localisation:
strictement dans la zone de contact du végétal toxique.
Evolution:
disparition spontanée en quelques jours.
après l'éruption il peut persister une pigmentation résiduelle.
X différent de l'eczéma de contact dû à de nombreuses plantes: chrysanthèmes, ..
X différent de l'irritation de la peau par les plantes: orties, ..
Examen complémentaire:
Test photobiologique:
patch test exposé aux UV comparé à un patch test non exposé aux UV.
La biopsie cutanée est inutile.
Cause:
Photosensibilisation induite par des végétaux renfermant des furocoumarines:
panais, fenouil, aneth, céleri, fane de carotte, angélique, persil,
berce blanche, cerfeuil sauvage, citron, orange amère, bergamote,
rue commune, fraxinelle, dictame blanc, figue verte, bouton d'or,
liseron des champs, aigremoine, géranium, millepertuis, achillée millefeuille.
L'éruption est liée à la combinaison: humidité (bain ou sueur) + végétal + soleil.
Ce n'est pas une allergie.
Prévention:
Ne pas s'allonger en ayant la peau au contact de l'herbe, mettre une couverture.
Pour la tonte d'une pelouse, couvrir complètement le corps.
Pour jardiner, les sujets sensibles mettront des manches longues et des gants.
Orientation thérapeutique:
Dans tous les cas:
lavage immédiat à l'eau savonneuse.
changement des vêtements.
antisepsie locale.
excision des bulles percées.
et protection contre le soleil pour éviter des séquelles de pigmentation.
Dans les formes mineures:
régression spontanée.
Dans les formes modérées:
corticothérapie locale.
éventuellement un antihistaminique en cas de prurit.
Dans les formes sévères:
corticothérapie par voie générale.
Prévenir le patient qu'il pourra avoir une pigmentation résiduelle.
DERMITE des PRES d'OPPENHEIM
ou phyto-photodermatose
Clinique:
Circonstances d'apparition:
apparaît 1 à 3 jours après le contact sur la peau d'un végétal sensibilisant.
ce contact étant lui-même suivi d'une exposition au soleil.
on note souvent une baignade ayant eu lieu avant le contact sensibilisant.
Aspect des lésions:
zone érythémateuse cutanée pouvant dessiner les contours d'un végétal.
elle peut aussi se manifester par une dermite bulleuse.
Localisation:
strictement dans la zone de contact du végétal toxique.
Evolution:
disparition spontanée en quelques jours.
après l'éruption il peut persister une pigmentation résiduelle.
X différent de l'eczéma de contact dû à de nombreuses plantes: chrysanthèmes, ..
X différent de l'irritation de la peau par les plantes: orties, ..
Examen complémentaire:
Test photobiologique:
patch test exposé aux UV comparé à un patch test non exposé aux UV.
La biopsie cutanée est inutile.
Cause:
Photosensibilisation induite par des végétaux renfermant des furocoumarines:
panais, fenouil, aneth, céleri, fane de carotte, angélique, persil,
berce blanche, cerfeuil sauvage, citron, orange amère, bergamote,
rue commune, fraxinelle, dictame blanc, figue verte, bouton d'or,
liseron des champs, aigremoine, géranium, millepertuis, achillée millefeuille.
L'éruption est liée à la combinaison: humidité (bain ou sueur) + végétal + soleil.
Ce n'est pas une allergie.
Prévention:
Ne pas s'allonger en ayant la peau au contact de l'herbe, mettre une couverture.
Pour la tonte d'une pelouse, couvrir complètement le corps.
Pour jardiner, les sujets sensibles mettront des manches longues et des gants.
Orientation thérapeutique:
Dans tous les cas:
lavage immédiat à l'eau savonneuse.
changement des vêtements.
antisepsie locale.
excision des bulles percées.
et protection contre le soleil pour éviter des séquelles de pigmentation.
Dans les formes mineures:
régression spontanée.
Dans les formes modérées:
corticothérapie locale.
éventuellement un antihistaminique en cas de prurit.
Dans les formes sévères:
corticothérapie par voie générale.
Prévenir le patient qu'il pourra avoir une pigmentation résiduelle.