PARANOIA (fréquent)
Autrefois appelée délire de persécution ou folie raisonnante
Clinique:
Age et sexe:
adulte, le plus souvent un homme ayant un passé de personnalité paranoïaque.
Méfiance excessive:
jalousie, crainte d'être espionné ou empoisonné.
se croit persécuté par la famille, par un voisin, par la société.
réticence à partager des informations personnelles ou à se confier.
Fausseté du jugement:
absence d'esprit critique, interprétation erronée des actions des autres.
interprétation des événements non conforme à la réalité.
, revendications
Surestimation du moi:
sentiment de supériorité.
se croit détenteur de connaissances ou de pouvoir extraordinaires.
Et état délirant chronique:
construction du délire à partir de faits réels, mais avec un postulat erroné.
le délire est cohérent mais sur des prémisses fausses.
il poursuit son délire même si on lui apporte la preuve qu'il se trompe.
Autres signes:
fonctionnement mental rigide et figé.
froideur, tyrannie domestique.
évitement des interactions sociales, isolement social.
Le paranoïaque n'est pas demandeur de soins:
il est certain de ne pas être malade et il ne veut faire confiance à personne.
Risque de suicide ou d'homicide.
Thèmes de délire: Délires de revendication: le paranoïaque est un procédurier. il est en conflit avec les voisins. il est en conflit avec la famille. il est en conflit avec l'administration. idées de persécution. Délire de grandeur ou mégalomanie: il pense avoir un pouvoir mystique, ou avoir fait une découverte scientifique. il peut être rejeté par la société ou au contraire devenir un gourou. Délire passionnel: délire de jalousie. érotomanie, avec une phase d'espoir, la phase de dépit et la phase agressive. Délire hypocondriaque: le malade est persuadé de ne pas avoir été soigné correctement. |
Alerte Evaluer la dangerosité du patient. Homme jeune et célibataire. Antécédents de violence. Ancienneté du délire. Malade très exalté, proférant des injures. Malade qui menace de châtier un persécuteur désigné. Conduites addictives, usage d'alcool, de drogues. Intensité du délire, gestes agressifs. Problèmes familiaux, financiers ou sociaux. Le paranoïaque peut aller jusqu'au meurtre de son persécuteur. |
X différent d'une schizophrénie paranoïde, sujet plus confus, moins argumenté.
X ne pas confondre avec une simulation pour obtenir un bénéfice.
X ne pas confondre avec une névrose obsessionnelle..
X ne pas confondre avec la phase maniaque du trouble bipolaire.
Examens complémentaires:
Le diagnostic est purement clinique.
Causes et corrélations:
Présence d'une anomalies des neurotransmetteurs cérébraux.
Antécédent de personnalité paranoïaque:
mais toutes les personnalités paranoïaques n'évoluent pas vers un délire.
Prédisposition génétique.
Evénements stressants pendant l'enfance.
Abus de drogues: cannabis, cocaïne, hallucinogènes, amphétamines.
Orientation thérapeutique:
Relation avec le patient:
ne pas essayer de convaincre la patient de son erreur:
ce qui aggraveraient les revendications du paranoïaque.
et ce qui risquerait de rompre le lien avec le thérapeute.
laisser l'impression au patient qu'il domine la situation:
ne pas l'affronter.
ne pas prendre position dans le débat du paranoïaque:
" je comprend votre position, mais je n'ai pas tous les éléments pour juger ".
s'exprimer avec clarté:
le paranoïaque apprécie ce qui est clair et rigide.
établir une relation:
amener le patient à dire tout ce qu'il ressent.
revoir régulièrement le patient pour lui laisser exprimer son délire.
Thérapie cognitivo-comportementale:
elle n'est possible que lorsque le patient à la confiance des soignants.
mais c'est le traitement le plus efficace.
Médicaments :
prescrire un neuroleptique contre l'agitation ou le délire:
halopéridol 2mg ou 5mg, (à dose progressive).
En justice:
le paranoïaque est en général considéré comme non responsable de ses actes.
Savoir passer la main:
prévoir un traitement psychiatrique dès qu'on a gagné la confiance du patient.
ou hospitaliser sous contrainte un patient dangereux.
autrefois ils étaient mis dans un asile d'aliénés.
actuellement ils sont souvent suivis par la psychiatrie de secteur.
______________________________________________________________
halopéridol 2mg ou 5mg: Haldol comprimés à 2mg ou 5mg
PARANOIA (fréquent)
Autrefois appelée délire de persécution ou folie raisonnante
Clinique:
Age et sexe:
adulte, le plus souvent un homme ayant un passé de personnalité paranoïaque.
Méfiance excessive:
jalousie, crainte d'être espionné ou empoisonné.
se croit persécuté par la famille, par un voisin, par la société.
réticence à partager des informations personnelles ou à se confier.
Fausseté du jugement:
absence d'esprit critique, interprétation erronée des actions des autres.
interprétation des événements non conforme à la réalité.
, revendications
Surestimation du moi:
sentiment de supériorité.
se croit détenteur de connaissances ou de pouvoir extraordinaires.
Et état délirant chronique:
construction du délire à partir de faits réels, mais avec un postulat erroné.
le délire est cohérent mais sur des prémisses fausses.
il poursuit son délire même si on lui apporte la preuve qu'il se trompe.
Autres signes:
fonctionnement mental rigide et figé.
froideur, tyrannie domestique.
évitement des interactions sociales, isolement social.
Le paranoïaque n'est pas demandeur de soins:
il est certain de ne pas être malade et il ne veut faire confiance à personne.
Risque de suicide ou d'homicide.
Thèmes de délire: Délires de revendication: le paranoïaque est un procédurier. il est en conflit avec les voisins. il est en conflit avec la famille. il est en conflit avec l'administration. idées de persécution. Délire de grandeur ou mégalomanie: il pense avoir un pouvoir mystique, ou avoir fait une découverte scientifique. il peut être rejeté par la société ou au contraire devenir un gourou. Délire passionnel: délire de jalousie. érotomanie, avec une phase d'espoir, la phase de dépit et la phase agressive. Délire hypocondriaque: le malade est persuadé de ne pas avoir été soigné correctement. |
Alerte Evaluer la dangerosité du patient. Homme jeune et célibataire. Antécédents de violence. Ancienneté du délire. Malade très exalté, proférant des injures. Malade qui menace de châtier un persécuteur désigné. Conduites addictives, usage d'alcool, de drogues. Intensité du délire, gestes agressifs. Problèmes familiaux, financiers ou sociaux. Le paranoïaque peut aller jusqu'au meurtre de son persécuteur. |
X différent d'une schizophrénie paranoïde, sujet plus confus, moins argumenté.
X ne pas confondre avec une simulation pour obtenir un bénéfice.
X ne pas confondre avec une névrose obsessionnelle..
X ne pas confondre avec la phase maniaque du trouble bipolaire.
Examens complémentaires:
Le diagnostic est purement clinique.
Causes et corrélations:
Présence d'une anomalies des neurotransmetteurs cérébraux.
Antécédent de personnalité paranoïaque:
mais toutes les personnalités paranoïaques n'évoluent pas vers un délire.
Prédisposition génétique.
Evénements stressants pendant l'enfance.
Abus de drogues: cannabis, cocaïne, hallucinogènes, amphétamines.
Orientation thérapeutique:
Relation avec le patient:
ne pas essayer de convaincre la patient de son erreur:
ce qui aggraveraient les revendications du paranoïaque.
et ce qui risquerait de rompre le lien avec le thérapeute.
laisser l'impression au patient qu'il domine la situation:
ne pas l'affronter.
ne pas prendre position dans le débat du paranoïaque:
" je comprend votre position, mais je n'ai pas tous les éléments pour juger ".
s'exprimer avec clarté:
le paranoïaque apprécie ce qui est clair et rigide.
établir une relation:
amener le patient à dire tout ce qu'il ressent.
revoir régulièrement le patient pour lui laisser exprimer son délire.
Thérapie cognitivo-comportementale:
elle n'est possible que lorsque le patient à la confiance des soignants.
mais c'est le traitement le plus efficace.
Médicaments :
prescrire un neuroleptique contre l'agitation ou le délire:
halopéridol 2mg ou 5mg, (à dose progressive).
En justice:
le paranoïaque est en général considéré comme non responsable de ses actes.
Savoir passer la main:
prévoir un traitement psychiatrique dès qu'on a gagné la confiance du patient.
ou hospitaliser sous contrainte un patient dangereux.
autrefois ils étaient mis dans un asile d'aliénés.
actuellement ils sont souvent suivis par la psychiatrie de secteur.
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halopéridol 2mg ou 5mg: Haldol comprimés à 2mg ou 5mg