HEPATITE AIGUE FULMINANTE M (rare)
C'est une nécrose massive et rapide du parenchyme hépatique
Distinguer l'hépatite fulminante:
encéphalopathie hépatique dans les 15 j qui suivent l'ictère
Et l'hépatite aiguë sévère:
pas d'encéphalopathie hépatique dans les 15 jours qui suivent l'ictère
Clinique:
Signes d'insuffisance hépatique:
au décours d'une maladie du foie connue ou non.
asthénie, anorexie, vomissements.
douleur de l'hypocondre droit.
hémorragies digestives.
ictère
Et signes d'encéphalopathie hépatique.
au stade 1: ralentissement psychomoteur, troubles du comportement, apraxie.
au stade 2: désorientation, somnolence intermittente, astérixis.
au stade 3: confusion, discours incohérent, patient endormi mais stimulable.
au stade 4: coma.
Complications:
hypertension intracrânienne et oedème cérébral.
défaillance polyviscérale.
la maladie peut évoluer vers le décès en quelques heures.
X ne pas confondre avec une hémorragie intra-crâniene.
Examens complémentaires:
Transaminases sériques entre 5.000 et 10.000.
Baisse du taux de prothrombine au dessous de 50%:
en l'absence de traitement anticoagulant (antivitamine K).
le foie ne fait plus la synthèse des facteurs de la coagulation.
Baisse du facteur V en dessous de 50%.
Hyperbilirubinémie totale.
Surveiller:
ionogramme.
urée sanguine.
créatininémie.
et la glycémie pour surveiller une hypoglycémie.
Biopsie hépatique par voie jugulaire:
elle peut être justifiée mais ne révèlera pas la cause de l'hépatite.
Alerte Une baisse du taux de prothrombine à 50% annonce une hépatite fulminante |
Causes et corrélations:
Hépatite virale:
surtout les hépatites A, B et B-Delta, 1 à 2 semaines après le début de l'ictère.
plus rarement autres virus: virus Herpès simplex, Epstein-Barr, CMV, etc.
Hépatite toxique:
médicaments:
surdosage en paracétamol en premier lieu.
acide valproïque, kétoconazole, isoniazide, nitrofurantoïne, phénytoïne,
triméthoprime-sulfaméthoxazole, statines, AINS, dabigan, méthotrexate,
amoxicilline acide clavulanique, tétracycline, dronédarone, duloxétine,
propylthiouracil, carbamazépine, amitriptyline, azathioprine.
solvants industriels.
intoxication par des champignons vénéneux.
hépatite alcoolique.
cocaïne, ecstasy.
Hépatites auto-immunes.
Hépatite vasculaire: syndrome de Budd-Chiari.
Stéatose aiguë gravidique et HELLP syndrome chez la femme enceinte.
Syndrome de Reye chez l'enfant.
Maladie de Wilson.
Infiltration hépatique néoplasique.
Hypoxie du foie par hépatite ischémique.
Etiologie inconnue dans 20% des cas.
Orientation thérapeutique:
Traitement de la cause:
recherche de tout médicament iatrogène: paracétamol, neuroleptique, ..
tout neuroleptique, en plus de son effet toxique, peut altérer la vigilance.
arrêter tout médicament, surtout ceux qui sont métabolisés par le foie.
antidote du paracétamol: la N-acétylcytéine iv en administration précoce.
Dès que le diagnostic est suspecté:
perfusion de sérum glucosé à 10%
et hospitalisation.
Transplantation hépatique d'urgence:
c'est la seule solution quand 90% du parenchyme hépatique est détruit.
70% des transplantés sont vivants au bout d'un an.
Centre de compétence:
https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Clinics_Search_Simple.php?lng=FR
HEPATITE AIGUE FULMINANTE M (rare)
C'est une nécrose massive et rapide du parenchyme hépatique
Distinguer l'hépatite fulminante:
encéphalopathie hépatique dans les 15 j qui suivent l'ictère
Et l'hépatite aiguë sévère:
pas d'encéphalopathie hépatique dans les 15 jours qui suivent l'ictère
Clinique:
Signes d'insuffisance hépatique:
au décours d'une maladie du foie connue ou non.
asthénie, anorexie, vomissements.
douleur de l'hypocondre droit.
hémorragies digestives.
ictère
Et signes d'encéphalopathie hépatique.
au stade 1: ralentissement psychomoteur, troubles du comportement, apraxie.
au stade 2: désorientation, somnolence intermittente, astérixis.
au stade 3: confusion, discours incohérent, patient endormi mais stimulable.
au stade 4: coma.
Complications:
hypertension intracrânienne et oedème cérébral.
défaillance polyviscérale.
la maladie peut évoluer vers le décès en quelques heures.
X ne pas confondre avec une hémorragie intra-crâniene.
Examens complémentaires:
Transaminases sériques entre 5.000 et 10.000.
Baisse du taux de prothrombine au dessous de 50%:
en l'absence de traitement anticoagulant (antivitamine K).
le foie ne fait plus la synthèse des facteurs de la coagulation.
Baisse du facteur V en dessous de 50%.
Hyperbilirubinémie totale.
Surveiller:
ionogramme.
urée sanguine.
créatininémie.
et la glycémie pour surveiller une hypoglycémie.
Biopsie hépatique par voie jugulaire:
elle peut être justifiée mais ne révèlera pas la cause de l'hépatite.
Alerte Une baisse du taux de prothrombine à 50% annonce une hépatite fulminante |
Causes et corrélations:
Hépatite virale:
surtout les hépatites A, B et B-Delta, 1 à 2 semaines après le début de l'ictère.
plus rarement autres virus: virus Herpès simplex, Epstein-Barr, CMV, etc.
Hépatite toxique:
médicaments:
surdosage en paracétamol en premier lieu.
acide valproïque, kétoconazole, isoniazide, nitrofurantoïne, phénytoïne,
triméthoprime-sulfaméthoxazole, statines, AINS, dabigan, méthotrexate,
amoxicilline acide clavulanique, tétracycline, dronédarone, duloxétine,
propylthiouracil, carbamazépine, amitriptyline, azathioprine.
solvants industriels.
intoxication par des champignons vénéneux.
hépatite alcoolique.
cocaïne, ecstasy.
Hépatites auto-immunes.
Hépatite vasculaire: syndrome de Budd-Chiari.
Stéatose aiguë gravidique et HELLP syndrome chez la femme enceinte.
Syndrome de Reye chez l'enfant.
Maladie de Wilson.
Infiltration hépatique néoplasique.
Hypoxie du foie par hépatite ischémique.
Etiologie inconnue dans 20% des cas.
Orientation thérapeutique:
Traitement de la cause:
recherche de tout médicament iatrogène: paracétamol, neuroleptique, ..
tout neuroleptique, en plus de son effet toxique, peut altérer la vigilance.
arrêter tout médicament, surtout ceux qui sont métabolisés par le foie.
antidote du paracétamol: la N-acétylcytéine iv en administration précoce.
Dès que le diagnostic est suspecté:
perfusion de sérum glucosé à 10%
et hospitalisation.
Transplantation hépatique d'urgence:
c'est la seule solution quand 90% du parenchyme hépatique est détruit.
70% des transplantés sont vivants au bout d'un an.
Centre de compétence:
https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Clinics_Search_Simple.php?lng=FR