POLYURIE (fréquent)
Le rein ne sait pas éliminer l'eau pure, il a besoin de 60 à 100 mOsm/kg d'eau
Les facteurs qui régulent la quantité d'urines sont:
l'apport d'eau
la sécrétion d'ADH et la sensibilité à l'ADH
la diurèse osmotique
Clinique:
Age:
tout âge, même chez l'enfant.
Diurèse augmentée:,
elle dépasse 3 litres par 24 heures, chez l'adulte.
Bandelette urinaire: Combur 10 permet de faire 10 analyses:
glycosurie, cétonurie, densité urinaire, hématurie, pH urinaire, protéinurie.
nitrites, leucocyturie, bilirubine urinaire et urobilinogène.
Complications:
perte de poids.
hypokaliémie.
déshydratation, surtout chez l'enfant.
Calendrier mictionnel à faire remplir par le patient:
relever le volume des boissons et des mictions pendant 3 jours.
Jour 1
Heures |
Lever |
Volume des boissons |
Coucher |
Volume des mictions |
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X ne pas confondre avec une pollakiurie.
X ne pas confondre avec une énurésie.
Examens complémentaires:
Glycémie.
Créatininémie.
Ionogramme sanguin:
hypokaliémie par prise cachée de diurétiques.
hyponatrémie par excès d'apport d'eau.
ou hypernatrémie par perte excessive d'eau.
Calcémie:
recherche d'une hypercalcémie.
Protéinurie.
Osmolarité des urines:
< 300 mOsm/kg dans une diurèse aqueuse.
> 300 mOsm/kg dans une diurèse osmotique.
Un test de restriction hydrique avec mesure de l'osmolarité:
la privation d'eau doit stimuler la privation d'ADH.
ce test ne peut être effectué qu'à l'hôpital.
Autres examens en fonction de l'orientation:
IRM de l'hypophyse.
échographie des reins.
Causes et corrélations:
Polyuries d'origine prérénale:
diabète sucré non contrôlé, 60% des cas.
diabète insipide, par déficit en ADH ou résistance à l'ADH.
potomanie, abus de boisson dans une cure thermale.
polyurie iatrogène: diurétique, lithium, excès de caféine, mannitol, clonidine, ...
hypercalcémie chronique.
sécheresse buccale d'un Sjögren.
myélome multiple.
hyperaldostéronisme.
drépanocytose.
syndrome de Schwartz-Bartter
crânopharyngiome.
perfusion excessive de liquides.
Polyuries d'origine rénale:
insuffisance rénale avancée.
polyurie post-infectieuse, après une infection aiguë.
polyurie post-chirurgicale après une intervention.
polyurie réactionnelle, après une phase d'oligurie.
amylose rénale.
syndrome de Bartter.
syndrome de Fanconi.
cystinose.
Polyuries d'origine post-rénale:
vidange d'une hydronéphrose intermittente.
levée d'une obstruction urinaire, émission d'un calcul.
Orientation thérapeutique:
Traitement de la cause.
Prévenir les mictions:
restriction des boissons dans les heures précédant une sortie.
uriner avant de sortir.
repérage des lieux où se trouvent les toilettes.
éviter de boire dans les heures qui précèdent le coucher.
POLYURIE (fréquent)
Le rein ne sait pas éliminer l'eau pure, il a besoin de 60 à 100 mOsm/kg d'eau
Les facteurs qui régulent la quantité d'urines sont:
l'apport d'eau
la sécrétion d'ADH et la sensibilité à l'ADH
la diurèse osmotique
Clinique:
Age:
tout âge, même chez l'enfant.
Diurèse augmentée:,
elle dépasse 3 litres par 24 heures, chez l'adulte.
Bandelette urinaire: Combur 10 permet de faire 10 analyses:
glycosurie, cétonurie, densité urinaire, hématurie, pH urinaire, protéinurie.
nitrites, leucocyturie, bilirubine urinaire et urobilinogène.
Complications:
perte de poids.
hypokaliémie.
déshydratation, surtout chez l'enfant.
Calendrier mictionnel à faire remplir par le patient:
relever le volume des boissons et des mictions pendant 3 jours.
Jour 1
Heures |
Lever |
Volume des boissons |
Coucher |
Volume des mictions |
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X ne pas confondre avec une pollakiurie.
X ne pas confondre avec une énurésie.
Examens complémentaires:
Glycémie.
Créatininémie.
Ionogramme sanguin:
hypokaliémie par prise cachée de diurétiques.
hyponatrémie par excès d'apport d'eau.
ou hypernatrémie par perte excessive d'eau.
Calcémie:
recherche d'une hypercalcémie.
Protéinurie.
Osmolarité des urines:
< 300 mOsm/kg dans une diurèse aqueuse.
> 300 mOsm/kg dans une diurèse osmotique.
Un test de restriction hydrique avec mesure de l'osmolarité:
la privation d'eau doit stimuler la privation d'ADH.
ce test ne peut être effectué qu'à l'hôpital.
Autres examens en fonction de l'orientation:
IRM de l'hypophyse.
échographie des reins.
Causes et corrélations:
Polyuries d'origine prérénale:
diabète sucré non contrôlé, 60% des cas.
diabète insipide, par déficit en ADH ou résistance à l'ADH.
potomanie, abus de boisson dans une cure thermale.
polyurie iatrogène: diurétique, lithium, excès de caféine, mannitol, clonidine, ...
hypercalcémie chronique.
sécheresse buccale d'un Sjögren.
myélome multiple.
hyperaldostéronisme.
drépanocytose.
syndrome de Schwartz-Bartter
crânopharyngiome.
perfusion excessive de liquides.
Polyuries d'origine rénale:
insuffisance rénale avancée.
polyurie post-infectieuse, après une infection aiguë.
polyurie post-chirurgicale après une intervention.
polyurie réactionnelle, après une phase d'oligurie.
amylose rénale.
syndrome de Bartter.
syndrome de Fanconi.
cystinose.
Polyuries d'origine post-rénale:
vidange d'une hydronéphrose intermittente.
levée d'une obstruction urinaire, émission d'un calcul.
Orientation thérapeutique:
Traitement de la cause.
Prévenir les mictions:
restriction des boissons dans les heures précédant une sortie.
uriner avant de sortir.
repérage des lieux où se trouvent les toilettes.
éviter de boire dans les heures qui précèdent le coucher.