PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE (rare)
C'est la plus fréquente parmi les porphyries aiguës
Elle fait partie des 350 maladies métaboliques.
Clinique:
Age et sexe:
20 à 40 ans, surtout chez la femme.
Prodromes:
asthénie, anorexie, insomnie.
Crises pouvant durer plusieurs jours avec:
douleurs abdominales violentes, (dans 98% des cas).
ces douleurs sont mal calmées par les antalgiques.
les douleurs sont parfois lombaires.
elles sont le résultat d'une manifestation neuro-végétative.
et troubles neurologiques:
parésies, troubles sensitifs, convulsions, ..
et/ou troubles psychiques:
irritabilité, délire, confusion, signes dépressifs, ..
Autres signes inconstants:
vomissements, tachycardie, HTA, hypersudation.
Coloration rouge foncé des urines, 1/2 ou 1 heure après exposition à la lumière:
ce signe est présent dans 80% des cas.
Parmi les porphyries, c'est celle qui ne produit pas de photosensibilité cutanée.
Forme asymptomatique:
80% sont asymptomatiques.
Complications:
hypertension artérielle.
cancer du foie.
insuffisance rénale.
paralysie respiratoire.
X ne pas confondre avec les autres porphyries.
X ne pas confondre avec un abdomen aigu chirurgical.
X ne pas confondre avec un angioedème héréditaire.
X ne pas confondre avec la fièvre familiale méditerranéenne.
X ne pas confondre avec une hémoglobinurie paroxystique nocturne.
X ne pas confondre avec la maladie de Fabry.
Examens complémentaires:
Analyse des urines à recueillir pendant la crise, dans un pot opaque:
augmentation du porphobilinogène: 50 à 200 mg/jour (N = 0 à 4 / jour).
augmentation de l'acide aminolévulinique: 20 à 100 mg/jour ( N = 0 à 5 / jour).
Analyse génétique: recherche de la mutation.
Causes et corrélations:
Maladie héréditaire:
mutation du gène 11q-23.3.
Blocage enzymatique de la fabrication de l'hème dans le foie.
il est dû à un déficit en porphobilinogène désaminase (PBG-D).
ce déficit empêche la réaction porphobilinogène ----> hydroxyméthylbilane.
d'où accumulation de précurseurs (acide aminolévulinique, porphobilinogène).
et ces précurseur sont toxiques pour les neurones.
Facteurs déclenchants:
facteurs exogènes:
médicaments porphyrinogéniques (www.drugs-porphyria.org).
jeûne ou régime hypocalorique.
alcool.
tabac.
stress.
facteurs endogènes:
épisode infectieux.
cycle menstruel, pendant la période prémenstruelle.
facteurs non identifiés.
Dépistage:
Dépistage prénatal:
il peut être proposé dans les familles à risque, mais il n'est pas nécessaire.
car la carence en phosphobilinogène désaminase est souvent asymptomatique.
Dépistage familial:
recherche possible des porteurs présymptomatiques dans la famille.
dosage du phosphobilinogène dans les urines.
mais le dépistage n'est pas nécessaire, pour la même raison.
Prévention:
Suppression des facteurs déclenchants.
Apport régulier de glucides lents.
Orientation thérapeutique:
Consultation de génétique:
pour les apparentés du premier degré.
Traitement des crises:
glucose per os, en cas de vomissements il sera administré en perfusion.
apport d'hème en perfusion: héméarginine.
en apportant de l'hème on freine les réactions qui conduisent à l'hème.
et par rétroaction, on réduit la présence de précurseurs qui sont toxiques.
l'hème doit être administrée le plus tôt possible quand la crise apparaît.
sédation de la douleur avec des opiacés.
Contre les troubles neuro-végétatifs:
phénothiazine.
Prévention des récurrences:
givosiran, en injection sc, une fois par mois.
ce traitement préventif est réservé aux formes sévères.
Le dernier recours:
la transplantation hépatique.
Pour une contraception:
donner la préférence à un stérilet au cuivre.
Association de malades:
https://porphyries-patients.org/
Centres de compétence:
https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Clinics_Search_Simple.php?lng=FR
_________________________________________________________________
héméarginine: Normosang, 25mg/mL, suivre le protocole
givosiran: Givlaari
PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE (rare)
C'est la plus fréquente parmi les porphyries aiguës
Elle fait partie des 350 maladies métaboliques.
Clinique:
Age et sexe:
20 à 40 ans, surtout chez la femme.
Prodromes:
asthénie, anorexie, insomnie.
Crises pouvant durer plusieurs jours avec:
douleurs abdominales violentes, (dans 98% des cas).
ces douleurs sont mal calmées par les antalgiques.
les douleurs sont parfois lombaires.
elles sont le résultat d'une manifestation neuro-végétative.
et troubles neurologiques:
parésies, troubles sensitifs, convulsions, ..
et/ou troubles psychiques:
irritabilité, délire, confusion, signes dépressifs, ..
Autres signes inconstants:
vomissements, tachycardie, HTA, hypersudation.
Coloration rouge foncé des urines, 1/2 ou 1 heure après exposition à la lumière:
ce signe est présent dans 80% des cas.
Parmi les porphyries, c'est celle qui ne produit pas de photosensibilité cutanée.
Forme asymptomatique:
80% sont asymptomatiques.
Complications:
hypertension artérielle.
cancer du foie.
insuffisance rénale.
paralysie respiratoire.
X ne pas confondre avec les autres porphyries.
X ne pas confondre avec un abdomen aigu chirurgical.
X ne pas confondre avec un angioedème héréditaire.
X ne pas confondre avec la fièvre familiale méditerranéenne.
X ne pas confondre avec une hémoglobinurie paroxystique nocturne.
X ne pas confondre avec la maladie de Fabry.
Examens complémentaires:
Analyse des urines à recueillir pendant la crise, dans un pot opaque:
augmentation du porphobilinogène: 50 à 200 mg/jour (N = 0 à 4 / jour).
augmentation de l'acide aminolévulinique: 20 à 100 mg/jour ( N = 0 à 5 / jour).
Analyse génétique: recherche de la mutation.
Causes et corrélations:
Maladie héréditaire:
mutation du gène 11q-23.3.
Blocage enzymatique de la fabrication de l'hème dans le foie.
il est dû à un déficit en porphobilinogène désaminase (PBG-D).
ce déficit empêche la réaction porphobilinogène ----> hydroxyméthylbilane.
d'où accumulation de précurseurs (acide aminolévulinique, porphobilinogène).
et ces précurseur sont toxiques pour les neurones.
Facteurs déclenchants:
facteurs exogènes:
médicaments porphyrinogéniques (www.drugs-porphyria.org).
jeûne ou régime hypocalorique.
alcool.
tabac.
stress.
facteurs endogènes:
épisode infectieux.
cycle menstruel, pendant la période prémenstruelle.
facteurs non identifiés.
Dépistage:
Dépistage prénatal:
il peut être proposé dans les familles à risque, mais il n'est pas nécessaire.
car la carence en phosphobilinogène désaminase est souvent asymptomatique.
Dépistage familial:
recherche possible des porteurs présymptomatiques dans la famille.
dosage du phosphobilinogène dans les urines.
mais le dépistage n'est pas nécessaire, pour la même raison.
Prévention:
Suppression des facteurs déclenchants.
Apport régulier de glucides lents.
Orientation thérapeutique:
Consultation de génétique:
pour les apparentés du premier degré.
Traitement des crises:
glucose per os, en cas de vomissements il sera administré en perfusion.
apport d'hème en perfusion: héméarginine.
en apportant de l'hème on freine les réactions qui conduisent à l'hème.
et par rétroaction, on réduit la présence de précurseurs qui sont toxiques.
l'hème doit être administrée le plus tôt possible quand la crise apparaît.
sédation de la douleur avec des opiacés.
Contre les troubles neuro-végétatifs:
phénothiazine.
Prévention des récurrences:
givosiran, en injection sc, une fois par mois.
ce traitement préventif est réservé aux formes sévères.
Le dernier recours:
la transplantation hépatique.
Pour une contraception:
donner la préférence à un stérilet au cuivre.
Association de malades:
https://porphyries-patients.org/
Centres de compétence:
https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Clinics_Search_Simple.php?lng=FR
_________________________________________________________________
héméarginine: Normosang, 25mg/mL, suivre le protocole
givosiran: Givlaari